Micro critique hasardeuse pour pallier une humeur miteuse par des comédies girly douteuses (5/5)
Là où le premier Legally Blonde faisait de son personnage de cruche une femme forte par détermination et un street smart appliqué aux cosmétiques et aux soaps operas cette suite se contente de la guider par des aides extérieures, annéantissant tout forme d’emancipation. Ella ne décide plus, elle suit ce qu’on lui dit de faire, ce qui anéantit donc toute la sympathie que je pouvais avoir pour le propos.
Reese Witherspoon incarne donc simplement une nunuche qui prône de façon décomplexée la richesse héritée et le matérialisme, de façon encore plus appuyée que dans le volet précédent. Une vision clairement pré-2008.
Ajoutez à cela les tares d’une suite faite avec pour seule ambition de capitaliser sur un nom connu sans mettre un sou dans l’image, un parallèle gênant entre les chiens gays et les enfants gays que l’on regrette qui semblaient toujours différents, et vous obtenez une suite qui passe de la comédie inoffensive nimbée d’un petit capital sympathie, à un truc assez odieux.
Les autres micro critiques de ce cycle impromptu:
Miss Congeniality
The Devil wears Prada
Legally Blonde
Freakier Friday