Micro critique hasardeuse pour pallier une humeur miteuse par des comédies girly douteuses (1/5)
On essaye de nous faire croire que Sandra Bullock n’est pas canon, on fait de la mochophobie comme c’est plus permis, et on balance des placements produits éhontés en premiers plan, nommés oralement, et sans justification aucune par rapport au scénario. A côte de ça, le réal est incapable de mettre un plus haut que l’autre, tout le film se retouvant à la même échelle de valeur médiocre, y compris ce qui est censé ressembler à un climax : le pageant show.
Mais parallèlement à tous ces affres de la comédie bas du front, faite "par un mec pour ce qu’un mec croit que les femmes veulent voir alors que c'est ce qu'un mec veut voir" (c’est la suite du film avec Mel Gibson et Helen Hunt), on ne peut pas retirer à Miss Congeniality le charme de Bullock qui opère son tempo comique à merveille malgré la pauvreté de l'écriture, le british Michael Caine donnant des cours de britishisation de bon aloi façon My Fair Lady, et l’évitement de la misogynie crasse que le scénario laissait entendre en faisant de ses Miss des personnages moins superficiels qu'escompté (dans la limite du raisonnable) et faisant ce boulot pour des raisons purement pragmatiques.
C’est pas bon, c’est pas détestable, c’est complètement oubliable.
Les autres micro critiques de ce cycle impromptu:
The Devil wears Prada
Legally Blonde
Freakier Friday
Legally Blonde 2: Red, White & Blonde