Micro critique hasardeuse pour pallier une humeur miteuse par des comédies girly douteuses (3/5)
Un peu de mochophobie, beaucoup de connerie et un cachet visuel très daté, mais un film in fine plutôt fun et bienveillant envers ses cruches ultra riches et insouciantes. Le genre de personnages que l’on n’oserait plus mettre en avant aujourd’hui, en post crise 2008. Les gens blindés de fric n’ont plus la côte, et ça se comprend.
Mais en dehors de ça, Legally Blonde aborde le harcèlement façon Weinstein et tutti #MeToo d’une façon assez juste que l’on attendait pas forcément ici, avec une certaine avance sur le sujet (même s’il n’invente rien et qu'il noie tout ça dans une intrigue très Rich People Problems).
Au final, la sémillance de Reese Witherspoon sert un récit d’émancipation particulier qui contrecarre les préjugés que j’avais sur le film et s’évite toute forme de puanteur misogyne.
Ca prête à sourire derrière le vernis neuneu.
Les autres micro critiques de ce cycle impromptu:
Miss Congeniality
The Devil wears Prada
Freakier Friday
Legally Blonde 2: Red, White & Blonde