Quelques heures seulement après Cover Up, je retrouve Denis O’Keefe et je kiffe bien.
Je kiffe surtout grâce au visage de l’actrice principale, Hedy Lamarr, dont je ne peux avoir marre, en d’autres mots, dont je ne me lasse pas.
Le film ? J’aime bien sauf le début et la fin.
Le début jusqu’à la première visite de la dame chez le psy au discours de psy à deux balles, première visite incluse dans mon rejet.
La fin parce que les dernières images rappellent de manière caricaturale celles de Casablanca, sorti cinq ans avant.
Reste le reste que j’aime bien, à commencer par la dernière visite chez le psy, après que la dame, traduction de « lady » alors que « dame » en américain, c’est tout le contraire, la dame nommée Damiens, ait trouvé l’amour avec un scientifique prometteur. Là, ce n’est plus de la psychanalyse de bar, c’est un discours, j’allais dire « beau discours » (sans aucune ironie) mais je préfère les mots « discours convaincant » sur le thème de l’amour.
Plus tard j’entends « I have always been fascinated by miracles ». Et qui dit ça ? La future victime du crime qui va « déshonorer » un temps celle qui en est accusée à tort. Et j’y repense quand juste avant la fin justement, un miracle se produit. Mais ce miracle, en fait, n’en est pas un car à cette époque-là, il ne peut pas ne pas se produire dans un tel film hollywoodien.
Dernière remarque : intéressant de voir Lamarr au laboratoire participer aux travaux de son chéri, scientifique prometteur, quand on connait ceux de Hedy pendant la guerre qui ne s’est terminée que deux ans avant.