Magistral !
Elia Kazan est un des rares réalisateurs qui traitent avec autant de force et de justesse des rapports humains. Ici, le thème principal sont les pulsions sexuelles adolescentes. L'histoire se passant...
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le 10 juil. 2011
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On connaît cet archétype depuis le célèbre La fureur de vivre : des adolescents dont le mal-être éclate, mal compris de leurs proches dont ils ne partagent pas les valeurs. Cela se double ici d'un contexte de krach boursier de 1929, critiquant au passage le matérialisme américain érigeant l'argent en valeur première.
La fièvre dans le sang (Splendor in the grass en V.O.) érige le sujet en fresque, forçant à faire le parallèle avec A l'est d'Eden, du même réalisateur : Elia Kazan est déjà familiarisé avec le sujet, et on sait son penchant pour le cinéma social depuis Le lys de Brooklyn, son premier long métrage de fiction. Autant dire que ce La fièvre dans le sang est parfaitement maîtrisé, et si au vu du sujet on peut parfois regretter que sa splendeur classique restitue les choses assez froidement, Nathalie Wood, superbe et touchante, y insuffle une belle énergie qui donne vie à l'ensemble. On notera également la prestation de Pat Hingle (le futur Gordon des Batman de Burton), qui joue un magnat décidé à donner à son fils la meilleure éducation possible selon son point de vue, n'acceptant pas qu'on puisse penser autrement et n'écoutant de toute façon pas les autres.
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Créée
le 13 mars 2025
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Elia Kazan est un des rares réalisateurs qui traitent avec autant de force et de justesse des rapports humains. Ici, le thème principal sont les pulsions sexuelles adolescentes. L'histoire se passant...
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le 10 juil. 2011
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3
J'étais persuadé que ce film était tiré d'un roman américain, mais il n'en est rien, c'est un scénario fort et complexe qui permet à Elia Kazan de signer un de ses plus beaux films. Bon d'accord,...
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le 29 oct. 2021
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On a coutume de situer la naissance de l’adolescence au cinéma avec La Fureur de vivre en 1955, où James Dean partageait l’affiche avec Nathalie Wood. La même année, il interprétait un autre écorché...
le 10 juil. 2019
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1
Avec un sujet pareil, on se doute que L'étoffe des héros va jouer la carte du patriotisme. Sauf que, oui et non. Car le patriotisme du film est parasité d'emblée. Par le contrepoint formé par les...
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le 15 oct. 2025
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En voyant pour la première fois La cérémonie, je ne peux que constater la similitude avec Parasite : certainement Bong Joon-Ho aura trouvé ici son inspiration. Mais La cérémonie a pour lui une grande...
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le 21 août 2025
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Le vieux fusil, j'ai du mal je l'avoue avec cette structure en flashback, qui nuit à l'efficacité très série B de la partie vengeance du film. Reste que Noiret y est impérial. Concernant ces très...
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le 24 sept. 2025
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