Une famille reconstituée de bourgeois, dont la mère part en campagne électorale, reçoit le tract d’un corbeau qui accuse la famille d’avoir été collabo.
Encore une fois et même si c’est encore une critique de la bourgeoisie, les personnages dégagent pour beaucoup une légère sympathie. Ce sont des consanguins, des faux culs, cocus, criminels. Mais tout s’explique, se comprend, sans forcément apporter un total soutien. Ce n’est pas une peinture diabolique de ces castes, c’est plutôt empathique.
C’est juste que la communication n’existe pas, on met des masques pour sauver les apparences, et on vit avec une épée de Damoclès au dessus de sa tête.
Le jeu d’acteur est je trouve, très authentique, réaliste. Rien n’est surjoué ou théâtral, on rentre très rapidement dans l’univers et on suit avec un certain plaisir les frasques de cette famille.
Les décors sont très beaux, entre la maison à la plage et la grande demeure avec ses nombreux salons. Ça donne quand même envie.
Pas le meilleur Chabrol, mais pas le pire. A voir quand même.