Là-haut est un film qui touche droit au cœur. Dès les premières minutes, le ton est donné : le début est d’une tristesse bouleversante, mais aussi d’une beauté rare. Pixar parvient à raconter toute une vie — avec ses joies, ses rêves et ses pertes — sans un mot, simplement à travers la musique et les images.
La maison qui s’envole avec ses ballons est une scène devenue mythique. Elle est à la fois poétique et émouvante : un symbole de liberté, d’amour et de persévérance. Honnêtement, moi aussi, j’aimerais avoir une maison qui vole, juste pour pouvoir suivre mes rêves jusque dans les nuages.
Le film regorge de belles leçons de vie : sur le deuil, l’amitié, la curiosité et l’importance de continuer à avancer, même quand tout semble perdu. Le méchant, lui, est particulièrement cruel, mais il renforce le message du film : la vraie grandeur n’est pas dans la gloire, mais dans le cœur.
Et puis, comment ne pas craquer pour le chien qui parle ? C’est à la fois drôle et attendrissant. Sans oublier le message sur la protection des espèces rares et menacées — un rappel qu’il faut laisser la nature tranquille et la respecter.
Au final, Là-haut est sans doute l’un des films les plus tristes de Disney/Pixar, mais aussi l’un des plus profonds et des plus lumineux. Il nous fait rire, pleurer et rêver, tout en nous laissant un peu plus légers… comme ses ballons.