Une nouvelle fois Leclerc veut faire tomber les barrières entre les classes et les peuples qui constituent la France. Ses personnages vivent en appartement dans Paris, seulement ils ont un projet vendre pour acheter une maison en banlieue. Ce couple est un couple mixte, la femme veut retourner dans le quartier qui l'a vu grandir. Le fils du couple va donc aller à l’école avec les enfants d'immigrés du quartier. Les seuls blancs présents dans l’école vont tous désertés les salles de classe les uns après les autres, pour préférer les écoles privées. Le petit garçon va rapidement être exclu des autres enfants de la classe. Le duo Leclerc/Kamsi qui est lui aussi un couple mixte veut parler de la différence, des religions, croyants/non croyants, riches/pauvres. Tout ça est extrêmement mal mené. Si le film a bien un sujet, il est surtout un gros fourre tout qui parle de tout en même temps. On y aborde, les problèmes de l'école, la discrimination positive, l'anticonformisme, c'est un gros mélange ficelé n'importe comment. Il y a bien quelques petites choses qui arrivent par instants à fonctionner, mais la plupart des gags du film tombent lamentablement à plat. Pourtant ils pourraient être drôles, mais Leclerc ne sait pas les mettre en scène, le film manque cruellement de rythme. Le duo a pourtant des idées qui pourraient donner quelque chose, seulement Leclerc ne sait pas les exploiter. Et il tombe aussi dans pas mal de clichés se qui rend la lutte des classes encore plus lourdaud. La mise en images de Leclerc est vraiment catastrophique, il ne sait pas filmer, tout est moche, il ne sait pas et ne sera jamais faire. Il manque trop d’éléments au film pour arriver à toucher l'objectif visé par le duo. Pour l'atteindre il aurait fallu qu'il soit malin, et surtout bien plus fin.

Créée

le 15 oct. 2019

Critique lue 1.3K fois

14 j'aime

Heurt

Écrit par

Critique lue 1.3K fois

14

D'autres avis sur La Lutte des classes

La Lutte des classes
archibal
6

Jeunes de banlieue

Un film social évidemment convenu mais qui a le mérite de traiter certaines problématiques de façon pas trop sectaire avec souvent des épilogues ouverts teintés d'ironie. Le problème c'est qu'on...

le 27 août 2019

16 j'aime

5

La Lutte des classes
Cinephile-doux
7

Les rebelles vieillissent aussi

Quiconque évoque Michel Leclerc se réfère immédiatement à La nom des gens, en oubliant qu'il est aussi, entre autres, l'auteur de l'hirsute Télé Gaucho. La lutte des classes est en quelque sorte son...

le 5 avr. 2019

15 j'aime

La Lutte des classes
Heurt
3

La ville grise.

Une nouvelle fois Leclerc veut faire tomber les barrières entre les classes et les peuples qui constituent la France. Ses personnages vivent en appartement dans Paris, seulement ils ont un projet...

le 15 oct. 2019

14 j'aime

Du même critique

Star Wars - L'Ascension de Skywalker
Heurt
2

Le jet d'ail.

En voilà une chose qui en fait du vacarme, ça bouge dans tous les sens mais pourquoi? Pour faire du divertissement, c'est pour cela que Disney a acheté la licence Star wars après tout. La société aux...

le 18 déc. 2019

79 j'aime

44

Jojo Rabbit
Heurt
4

Rabbi Jocob

L'endoctrinement de la jeunesse Allemande est le sujet de ce Jojo Rabbit, qui voit Adolf Hitler comme la seule voie à suivre. Adolf est là constamment pour le petit Jojo, il est son ami imaginaire...

le 28 janv. 2020

66 j'aime

16

Once Upon a Time... in Hollywood
Heurt
5

Cette fois il est temps.

Les années 60 à 70 ont été une très bonne période du cinéma, elles étaient inventives et permissives. Pourtant la censure était omniprésente, mais les cinéastes trouvaient tout un tas de stratagèmes...

le 28 nov. 2019

55 j'aime

6