le 16 nov. 2022
Sous les jupes, défilent
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La prostitution sera le prochain thème de son livre et pour cela, Emma décide de se faire engager comme prostituée dans une maison close berlinoise.
La réalisatrice Anissa Bonnefont s’est attelée à l’adaptation (casse-gueule) du roman éponyme d'Emma Becker (qui avait passé près de 3ans dans des bordels à Berlin afin de mieux partager le vécu des prostituées). Sauf que l’on a bien du mal à savoir quoi penser de son film tant ce dernier se révèle pour le moins tiédasse.
Le film se veut sulfureux (son interdiction aux moins de 16ans laisse dubitatif, compte tenu que le film évite la provoque ou d’être glauque) et se contente de montrer face caméra les (jolies) courbes d’Ana Girardot (qui l’on peut apprécier sans le moindre vêtement).
Dix ans après L'appolonide (2011) de Bertrand Bonello, il semblerait que le cinéma français ait toujours autant de mal à dresser le portrait des maisons closes. La Maison (2022) se contente d’être purement académique, sans pour autant être ronflant. Rien de bien nouveau sur le sujet, les travailleuses du sexe sont bienveillantes et la plupart de leurs clients semblent être enfermés dans une caricature d’eux-mêmes. S’il ne fallait retenir qu’une chose de cette tentative d’adaptation, c’est bel et bien le lâché prise de la rayonnante Ana Girardot, pour le reste, autant se replonger dans le livre dont il est adapté.
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Créée
le 10 déc. 2022
Critique lue 123 fois
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