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LA MAISON AU FOND DU PARC 
Rape and revenge,  c'est un des genre les plus deviant du cinéma. 
Viol et vengeance.  Igmar Bergman invente cette catégorie du cinéma par hasard avec son long métrage " La source".
Wes Craven va popularisé ce genre avec " la dernière maison sur la gauche ". Comme ce long métrage va connaître un immense succès,  un filon va naître. 
Fin des années 70, début des années 80, les années de plomb sévissent en Italie.  Ce genre va connaître sa petite heure de gloire.  Il y aura des long métrages tel que la proie de l'auto-stop,  la bête tue de sang froid ou la dernière maison sur la plage.  On est en plein dans le cinéma d'exploitation mais il y a une vraie raisonnance en Italie. 
La maison au fond du parc est dans la droite ligne du rape and revenge.  On y retrouve même un acteur emblématique de ce genre ; David Hess.  Il y interprètait l'ignoble Krug dans l'œuvre séminal de Wes Craven. 
Mais Ruggero Deodato possède un point de vue particulier.  Avec la maison au fond du parc,  il crée un huis-clos étouffant.  La violence peut exploser à chaque scènes.  
On ne regarde pas ce genre de film pour se divertir.  On regarde ses films pour être choqué. 
Dans ce long métrage,  ça suinte le malaise à chaque plans.  Et pourtant,  ça raconte quelque chose sur la société. 
La maison au fond du parc est un film qui fait mal.  C'est son but.  C'est l'une des raisons pour lesquelles ce classique existe.