Réalisé la même année que Chaînes conjugales, La maison des étrangers se situe clairement un cran en dessous. Souvent décrit comme un film noir, il est plutôt une tragédie familiale, dans le milieu des émigrants italiens (mais pas mafieux). Scénario prenant, dialogues au rasoir, il lui manque cependant la "Mankiewicz touch". Un des meilleurs rôles, au demeurant, de l'extraordinaire Edward G. Robinson. Bon remake du film, façon western, avec La lance brisée de Dmytryk, quelques années plus tard.

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le 18 déc. 2016

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