Les films de torture ne sont pas tellement ma tasse de thé, mais c'est plus pour aider un éditeur indépendant que l'acte d'achat s'est effectué.
La marque du diable a comme réputation d'être un des films les plus insoutenables du cinéma (on le compare souvent avec Salo, sorti à la même époque), car oui, il est question de torture, et on n'y va pas par le dos de la cuillère.
L'époque du film concerne l'inquisition, celle où, au nom de l’Église, les femmes pouvaient être considérées comme des sorcières pècheresses et être torturées de manière assez sadique. Mais contrairement à ce qu'on peut croire, le film est tout à fait crédible sur les comportements de cette époque.
On est loin de la folie grand-guignolesque de la saga "Saw" (pour la torture), mais dans une réalité plus froide, chirurgicale, où on sent mal pour les victimes, qui sont souvent de jeunes femmes, et dévêtues, qui plus est.
On écartèle, on coupe les langues, on pend, on brûle, oui, c'est un film interdit aux moins de 16 ans.
On trouve quelques grands noms comme Udo Kier, dont ce fut l'un de ses premiers grands rôles, Herbert Fux (le méchant de l'histoire), et le bassiste des Rolling Stones, Charlie Watts, le bourreau de ces dames.
Ah non, on me signale dans l'oreillette qu'il s'agit de Herbert Lom, qu'on a connu chez Blake Edwards. Les joies du grand écart cinématographique...
Il faut dire que malgré sa grande violence, c'est un film qui est très beau à voir, avec des couleurs éclatantes, et une musique très typique de la fin des années 60 : on pense à du Donovan.
Il faut savoir que La marque du diable a été réalisé par un jeune homme de 24 ans, Michael Armstrong, et qu'il y a une vraie maitrise de son sujet.
Ce n'est vraiment pas un film à recommander à tous, mais dans le genre torture, ça doit être un des meilleurs de son genre.