Beaucoup plus humain qu'un Eisenstein, même si pas formellement aussi bluffant, le film montre en parallèle les communards et les bourgeois. Evidemment les communards sont les héros, objets de magnifiques portraits et auteurs d'actes d'héroïsme (une tentative de corruption des soldats par les femmes au moyen de bidons de lait par exemple). Une histoire d'amour réunit puis sépare une jeune vendeuse de La Babylone nouvelle, magasin de nouveautés, et un soldat obligé de suivre les "Versaillais", jusqu'à la mort. Moi j'ai été assez touchée parfois, tentée de lever le poing et de chanter Le Temps des Cerises, même si le film n'évite pas la caricature aussi.
Lisez la critique d'Artobal pour plus de lyrisme...