Le film n’est pas bien long, ce qui constitue une excellente nouvelle ; il est même assez court mais pourtant pas assez… le film s’avère en effet encore d’un ennui mortel, d’un ennui si mortel qu’on meurt d’ennui littéralement devant l’écran.
On me dit que dans ce cas-là, il est de bon ton de se faire hara-kiri mais qu’il faut attendre au moins la fin avant de le faire, histoire de ne pas froisser le film et/ou le réalisateur. Mais bon, donc notre judoka va péter la gueule à un boxeur américain (salopard d’étranger américain !) puis il s’occupe plus tard d’un karatéka parce que le karatéka ne salue pas et manque de respect. Un petit peu quand même.
Bon, c’est ce que j’ai vu à peu près, en essayant de garder l’oeil ouvert, ce qui ne fut pas facile, car je crois que me suis endormi les trois quarts du temps. Un petit peu quand même. Ce qui n’est pas si étonnant avec les films de Kurosawa, ma foi, chiants comme la pluie à 99% du temps.