J’ai toujours un peu de mal avec les adaptations de Tennessee Williams. Avec lesquelles la marge de manœuvre au niveau de la mise en scène est toujours très réduite, étouffée par une écriture ultra chargée et intimidante. Huston parvient à s’en défaire, évite, à quelques scènes près le théâtre filmé basé sur de l’échange verbal statique. Peut être justement, car là encore, c’est un sujet profondément ancré dans sa thématique et que du coup, il fait rapidement ce film sien, sait l’emmener où il veut et sait quoi montrer. C’est encore un film de gens paumés, en tête un trio de magnifiques loosers (de misfits) : Richard Burton, ancien pasteur alcoolique reconverti en guide voyage organisé, Ava Gardner (est y est géniale, sensuelle, pathétique, magnifique, peut être son meilleur rôle) veuve de l’ami du pasteur et tenancière du Costa Verde Hotel au Mexique, où Burton accompagne un groupe de vieilles américaines. Et enfin Deborah Kerr, dessinatrice et qui accompagne un vieil homme, poète.
Sans oublier la jolie nymphette Sue lyon, dans un rôle proche de celui qu’elle incarne dans lolita.
Teklow13
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le 5 nov. 2012

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Teklow13

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