Nouvelle adaptation d'un "best seller" d'environ 500 pages, Là où chantent les écrevisses nous plonge dans une intrigue qui mélange film de procès cher aux américains et passé de l'héroine que l'on voit en flashbacks et qui occupe ici une grande partie du récit.
Porté par l'excellente et lumineuse Daisy Edgar-Jones et quelques jeunes acteurs tout aussi bons, ces séquences flashbacks nous permettent de comprendre la vie passée du personnage principal. Le tout dans un paysage de marais rendu visuellement sublime renforcé par l'apport d'images de synthèses et qui devient un personnage à part entière de l'histoire.
Baigné donc d'une certaine atmosphère onirique, le film n'est jamais ennuyeux, ni même la partie procès somme toute classique, jusqu'à un final étonnant et une révélation de dernière minute qui surprend pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire.
C'est donc une bonne surprise avec la révélation d'une actrice venue des séries télé et qui change un peu du cinéma américain actuel.
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