La Passion Van Gogh
7.4
La Passion Van Gogh

Long-métrage d'animation de Dorota Kobiela et Hugh Welchman (2017)

D'accord c'est un lourd travail que d'avoir réalisé un film pareil bla-bla-bla, ont s'en fiche pas mal, la question est : est-ce que ce film est bon ? Est bien, pas vraiment.


Déjà, pourquoi avoir choisi ce type d'animation longue et fastidieuse, pour rendre hommage au peintre ? D'accord, mais elle n'ajoute aucune plus valu, au contraire on voit la des pâles copies des œuvres du maitre, qui perdent leurs rigidités, pourquoi pas le défi est osé, mais à quel moment cela renforce l'émotion esthétique véhiculer chez Van Gogh, autant regarder les vrais œuvres du V. J'irai même jusqu'à dire qu'on y perd au change, je trouve la copie du style Van Gogh parfois assez rater, avec des visages trop réalistes, des décors bâclés et un respect des symétries un peut trop juste. Ont notera aussi un fan service évident, avec de nombreux clins d'œil au œuvre du maitre que j'ai trouvé assez putassier, mais pas dérangeant, juste inutile.


Pour ce qui est de la mise en scène je l'ai trouvé moyenne voir plutôt mauvaise, c'est du très basique, un peu trop. Je dirais que le problème vient du fais que la mise en scène ne fait rien pour véhiculer quelconque émotion, tout est traité sur le même plan. Je note tout de même quelques passages de qualité. Je pense à course poursuite avec le gamin simplet, le passage au premier plan renforce l'immersion, le décor qui bouge crée un vrai malaise je trouve. D'ailleurs le décor statique m’a souvent ennuyé, par moment ça fait trop bricolage, ou manque de budget. Chose qui ne m'aurait pas dérangé si le film ne se reposait pas uniquement sur sa technique. J'ai aussi en mémoire la scène de bagarre avec les trois voyous, simple, mais efficace, les mouvements et la vivacité sont bien retranscrits. Autre bémol, la rapidité des scènes, je trouve que pour un film si "esthétique" le réalisateur laisse très peu de place à la contemplation, qui aurait pu renforcer le côté mélancolique, comme dans certain film austère de Dumont.


Parlons ensuite d'un gros défaut à mes yeux, les flash-back. J'ai trouvé ça insupportable, bon déjà le côté c'est le passé alors on le fou en noir est blanc… Mais surtout que ça coupe la quasi-totalité des scènes, aucune d'entre elles n'a le temps de "vivre" qu’elle vienne d'un seul coup être coupée, d'autant que lors des flash-back le style graphique change, renfonçant d'autant plus la brisure de la scène. Je ne pense pas que cela eu été dérangeant de manière pondérée, mais la c'est clairement trop. De plus, rapidement ont comprend que le schéma se répète, une rencontre, ont discutent, flash-back, rajoutant encore un peu d'ennuie dans un film sans émotion.Pour terminer sur cette partie, j'avoue ne pas comprendre l'intérêt de la structure scénaristique du film, si l'idée est de filmé une enquête sur le mort de Van Gogh, pourquoi passé la moitié du film dans un temps révolu, film le présent si tel est ton souhait, ou bien film l'avant, mais se mélange des deux démontre juste que le réalisateur ne sait pas ou il va, veut-il faire une enquête policière, ou filmé la vie du peintre ?


En conclusion, Pialat à fais un bien meilleur film, dsl.


PS : Pardon pour les fautes. Que Dieu me garde.

Chienne
3
Écrit par

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le 22 avr. 2022

Critique lue 8 fois

Chienne

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