Le retour bluffant de la Planète des Singes est signé Matt Reeves !


Ce réalisateur est d’un génie du décor, lorsqu’il même le réel du numérique. Son expérience sur Cloverfield l’a bien inspiré et c’est pour cela que l’on ne perd pas le fil de l’histoire, là où nous l’avons laissé.


Dans de second volet, on fait la part des choses en présentant explicitement ce que la folie de l’homme a engendré, la destruction et la peur. Proche de l’extinction les derniers d’entre eux souhaitent bien reconstruire leur monde, tel qu’il le connaissait. Or, quand vient le temps de la cohabitation avec les singes, l’histoire ne fait que se répéter à nouveau jusqu’à ce que l’espèce dominante emporte tout…


On pourrait se demander pourquoi cette même question pesante sur la valeur humaine, mais l’impact diffère bien des origines. Ici, place au chaos. Un semblant de paix et d’espoir effleure, malgré tout, nos esprit jusqu’à l’acte qui détermine tout un avenir.


Une nouvelle fois, Andy Serkis incarne un César que l’on attendait impatiemment, plus intelligent mais surtout plus bavard. A l’instar de cette figure, un nouveau visage se dévoile, celui d’un leader. En effet, sa grande qualité reste néanmoins le respect qu’il obtient de ses semblables que de quelques élus chez les hommes. Sa sagesse n’a d’égal que son ambition d’étendre son empire et ses connaissances. Cela en fait à la fois une force et une faiblesse qu’il découvrira peu à peu. La distinction entre les deux espèces ne fera nul doute dans nos cœurs, automatiquement désaccordés en ce sens.


Malcolm (Jason Clarke) substitue es vertu du personnage de James Franco, qui ne démord pas d’une part nostalgique dans l’histoire. Il apportera le message bienveillante à son cercle, or le monde ne peut tout accepter, et c’est bien ce que Dreyfus (Gary Oldman) défend. Sa crainte est justifiée par l’amour de sa famille. On ne peut rien reprocher à chacun, dès lors que l’affrontement semble inévitable…


Et au beau milieu du carnage surgit une prouesse socio écologique. Les singes s’offrent l’adaptation à la nature contrairement aux humains, s’attachant à leurs technologies toxiques.


La dernière remarque essentielle qui n’échappera à chacun est bien la variation des langages. La communication entre les singes fut dépeinte de manière à ce que verbalement ils ressentent, tout en restant plausible. De plus, le scénariste devait trouver une raison valable aux singes de privilégier le langage humain, au détriment du simiesque. Le travail, bien laborieux soit-il fut maitrisé et bien équilibré dans l’intrigue.


On en reste sur un dénouement crucial et nécessaire. La vie suivra son cours jusqu’à l’extinction totale de l’homme, reste à savoir comment…

Cinememories
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le 12 juin 2017

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