Apes never kill apes…Human never kill human
10 ans ont passé depuis les événements de “La planète des singes: les origines”. Le peuple singe et leur leader César vivent paisiblement dans leur coin de forêt, l’humanité elle, a quasiment été réduite à néant et seuls ceux étant immunisés à la grippe simiesque ont survécu. Un petit groupe d’humains en repérage afin de rétablir l’électricité va alors pénétrer dans le territoire des singes.
A la manière de “gravity” le scénario s’avère assez simple mais l’intérêt n’est pas là, le message délivré par le film tout en nuances, jamais manichéen se révèle être sa vrai force. Le sage et raisonné César devenant d’épisode en épisode toujours plus charismatique, précédemment leader révolutionnaire il apparaît désormais comme chef de village mais sa condition va une nouvelle fois évoluer, pour notre plus grand plaisir. Cette suite est également beaucoup plus “action” les amateurs d’explosions en auront pour leur argent (on reste très loin de “transformers” tout de même), les effets spéciaux s’avèrent également de plus en plus bluffant, bien aidé par Andy Serkys le motion-acteur. En attendant l’arrivée du très attendu “Les Gardiens de la galaxie”, “l’affrontement” est probablement déjà le blockbuster de 2014, à des années-lumières notamment de “Godzilla”. Au point que l’on en vient à se demander si la planète des singes ne devient pas l’une des meilleures saga de SF. Le film fait écho à l’histoire de l’humanité la lutte pour la paix étant bien souvent liée à la guerre. Il emprunte de nombreux plans à plusieurs films de genre, guerre, post-apocalyptique ou encore film politique dans une cohérence absolue et le tout sans jamais prendre ses spectateurs pour des idiots ce qui, pour un blockbuster n’est pas une mince affaire.