La poudre parle.

Deux associés trouvent un gisement d'or, et l'un d'entre eux va être abattu, laissant à son meurtrier sa richesse. Le survivant va ainsi devenir shérif dans la ville voisine, et tenter en même temps de découvrir qui a tué son partenaire.

La rivière de la poudre fait partie de ces westerns de série B de bonne facture, extrêmement court (moins de 75 minutes), sans grandes stars, mais où tout est appliqué. Ça manque peut-être de nervosité dans les scènes de gunfight, les personnages ne sont pas tellement développés, le docteur que joue Cameron Mitchell en fait parfois beaucoup, mais ça a été l'occasion de revoir Rory Calhoun, très bon second rôle, en première ligne, et qui a un charisme évident, ne manquant pas d'assurance, jusqu'à bloquer le chien d'un pistolet à main nues pour éviter que le coup ne parte.

Après, le film vend beaucoup la présence de l'actrice française Corinne Calvet, notamment en jouant sur ses formes, et son franc-parler, et je suis étonné de voir au générique qu'elle est créditée de deux chansons... alors qu'il n'y en a aucune dans le film !
Il n'y a rien de révolutionnaire dans La rivière de la poudre, un western comme la Fox en produisit des tonnes, mais il y a quelque chose de relativement efficace.