Pour le 4ème long-métrage de son histoire, Dreamworks se cherchait encore. Le studio lorgnait alors beaucoup sur Disney.
Pour s'en rendre compte, il suffit de regarder le design des personnages, et notamment des chevaux. C'est du pur Disney.
On pourra s'en convaincre un peu plus en s'apercevant que l'histoire de "La Route d'Eldorado" est clairement inspirée de Pocahontas mais aussi du Bossu de Notre Dame et de quelques autres classiques de Disney.
La référence la plus évidente pourrait être "Kuzco, Empereur Mégalo". Cependant, le long-métrage étant sorti la même année que ce film, l'inspiration est impossible.
Et c'est ce que je pourrai le plus reprocher à ce film : Dreamworks n'a réussi à produire de bons films d'animation que quand il a trouvé sa propre voie, son propre style. Lorsqu'il a copié ce qu'il a vu sur d'autre, c'était un échec parce que, précisément, ce n'était qu'une pâle copie.
On pourra toujours me rétorquer, à raison, que le ton n'est pas le même : on voit des fesses et des blagues sous la ceinture, c'est beaucoup moins édulcoré que chez Disney.
Oui, c'est vrai. Cela dit, c'est bien maigre pour se différencier.
D'autant plus que l'on ne peut pas vraiment se raccrocher à la caractérisation des personnages qui sont soit fades, soit stupides, mais aucunement attachants.
L'histoire est assez banale également.
Finalement, heureusement que c'est joli à regarder et qu'il y a pas mal d'enthousiasme de la part de l'équipe, sinon ça aurait été un véritable nauffrage !