(Le titre de ma critique n’est qu’un anagramme pour rire, sans trop de rapport avec le contenu. )
La richesse de la vie intérieure de Mme Beudet s’oppose à l’ennui de la vie confortable qu’elle partage avec son mari un rien brutal. La souriante Madame Beudet est proche de Madame Bovary mais, étant confinée dans son appartement bourgeois, elle a tout loisir pour préparer sa vengeance.
Le scénario est original : à l’inverse de l’Aurore de Murnau, c’est ici la femme qui veut assassiner son mari.
Ce film exemplaire est connu pour être l'un des premiers films féministes de l'histoire et à ce titre mérite d'être réévalué à notre époque bourrée de préjugés sexistes.