Suite de la retrospective Germaine Dulac à la Cinémathèque. Un court film, considéré comme un des premiers films féministes. Pourquoi pas, mais là n'est pas l'essentiel.Le film retient l' attention par sa manière de mettre en images cette histoire plutôt simple, avec des échappées oniriques; oui cette Madame Beudet est une sorte de Bovary des années 20, mais son sort est moins tragique. On échappe au drame, et c'est peut-être tout aussi cruel pour l'héroïne, coincée dans cette vie qui ne la satisfait pas.
Dommage que ça ait été accompagné d'une musique (jouée live) assez insupportable.