le 25 mai 2023
Un homme hait une femme
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Je crois que je vais avoir beaucoup de mal à voir Melvil Poupaud autrement qu'en ordure, en raclure, en grosse merde. Un films qui, du début à la fin, nous empêche de respirer, nous empêche de réfléchir, nous empêche de prendre de la hauteur. Il n'y a jamais de bon moment même dans les bons et nous n'avons pas d'autre choix que de voir ces deux êtres humains se détruire à petit feu, puis au napalm.
En fait, c'est d'autant plus dérangeant qu'on fait partie intégrante de leur malheur, et on ne peut rien y faire si ce n'est le subir alors qu'on a rien demandé (façon de parler). À l'instar des enfants, on subit encore et encore. En tant que spectateur on étouffe, on y croit plus jamais. On sait dès la première minute que l'idylle est belle est bien terminée mais l'histoire s'arrête avant un quelconque dénouement. Ou du moins, un dénouement qui nous permettrait de décharger toute cette tension. Après l'ensemble des sévices causés par le boureau, la victime peut perdre. Parce que oui le film nous laisse dans le doute, et nous suggère que dans une bataille, l'issue c'est soit la victoire, soit la défaite.
C'est pourquoi je crois que cette histoire est importante. Ces images sont importantes. Avec ces défauts et ses qualités ce film permet de représenter la dualité entre oppresseur/oppressé. D'ailleurs, je pense même qu'il y a une véritable plus value à y être confronté dans une salle noire sur grand écran. Ça marque et après la projection ça permet de constater que ça a marqué.
Virgine Efira est sublimement paumée et Melvil Poupaud est magnifiquement affligeant. Ce film est d'une crédibilité sans borne si bien que j'ose dire qu'il est nécessaire. C'est une véritable fenêtre de compréhension.
Un film marquant. D'ailleurs je vais avoir beaucoup de mal à voir Melvil Poupaud autrement qu'en ordure, en raclure, en grosse merde.
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Créée
le 29 mai 2023
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