Last Night in Soho m’a vraiment marqué. C’est un film que j’ai vécu autant que regardé. Dès les premières minutes, j’ai été happée par l’ambiance visuelle, notamment grâce à la colorimétrie extrêmement travaillée. Les jeux de lumière jouent un rôle essentiel dans l’évolution de l’intrigue, créant des contrastes saisissants entre les époques, les émotions et les univers. On passe de scènes douces et oniriques à des moments plus sombres, presque oppressants, rien qu’à travers les couleurs.
Les effets visuels (VFX) sont bluffants, et surtout parfaitement intégrés. Rien ne fait « trop » ou artificiel. Chaque effet semble servir la narration, en amplifiant le don de l’héroïne, ce lien mystérieux qu’elle entretient avec le passé et les fantômes. Les transitions entre les époques sont fluides et déroutantes, et rendent l’expérience vraiment unique.
Autre point fort : l’ambiance sonore et musicale. La bande-son est juste incroyable ! Elle accompagne à merveille les émotions et plonge encore plus le spectateur dans cette atmosphère si particulière, entre rêve et cauchemar.
Et bien sûr, les rebondissements : je ne m’y attendais pas du tout. Le scénario prend des tournants que je n’avais pas vus venir, ce qui rend le film encore plus captivant. Il y a une vraie tension, une montée progressive vers quelque chose de plus sombre, et ça fonctionne très bien.
En résumé, Last Night in Soho est un thriller surnaturel visuellement sublime, porté par une réalisation inventive, une bande-son immersive et une narration surprenante. Une expérience sensorielle complète qui m’a clairement laissé un petit coup de cœur.