Ca partait d'une bonne idée. Une trentenaire en galère est embauchée par de riches parents pour séduire leur fils de 19 ans, afin qu'il sorte de sa coquille. Certes l'occasion de tourner une comédie graveleuse comme les Américains les aiment, mais surtout l'opportunité de se moquer du décalage entre les générations Y et Z. Et on trouve dans "No Hard Feelings" les deux sauces.
Jennifer Lawrence s'amuse visiblement beaucoup à jouer la grosse allumeuse, tenues exacerbées et postures suggestives à l'appui. L'actrice donne de sa personne et s'y complait, étant également productrice ! Entre ceci et le postulat, la première moitié du film est assez amusante. Offrant même une inattendue séquence de baston nue (!)... enfin plus ou moins car il est clair qu'une doublure numérique a été utilisée.
Malheureusement l'ensemble glisse petit à petit vers le consensuel inoffensif, et la seconde moitié vole bas, rebondissements faciles et attendus en bonus. Il reste bien les blagues sur la génération Z accroc à son smartphone et à une bienveillance absurde, mais ce n'est pas suffisamment bien élaboré pour en faire un vrai bon film.