Un extraterrestre aux allures félines est bloqué sur Terre à cause de son vaisseau spatial, il sollicitera l’aide d’un physicien pour le réparer.

Quel insigne privilège et quelle délectation inattendue que de s'adonner au visionnage chronologique des œuvres pléthoriques de la vénérable maison Disney, disponibles sur l'omniprésente plateforme numérique ! C'est ainsi que, par une fortuite conjonction astrale, je fus convié à découvrir cette véritable pépite, ce joyau félin intergalactique qu'est Le Chat qui vient de l'espace. Dès l'intitulé, une hilarité bienveillante m'a saisi, et je me suis allègrement boyauté face aux facéties prometteuses de la bande-annonce, prélude à une expérience bien plus captivante qu'il n'était escompté.


Une intrigue féline et des jeux de dupes stellaires

Ce métrage, d'une astuce et d'une fantaisie rares, s'est avéré bien plus ensorcelant que mes prévisions initiales ne l'auraient jamais laissé anticiper. Je me suis pris à une passion débordante pour les diverses péripéties divertissantes et les paris audacieux au cours desquels les protagonistes, d'une ingéniosité remarquable, pouvaient allègrement tricher, comptant sur les pouvoirs télékinésiques absolument extraordinaires de l'énigmatique matou. Ce subterfuge narratif, loin d'être un artifice grossier, confère au récit une tension ludique et une imprévisibilité réjouissante, maintenant le spectateur en un état d'expectative délicieuse.


Un pari audacieux et une réussite incontestable

Il est de notoriété publique que les studios Disney ont, de manière fréquente et avec un succès indéniable, érigé des animaux en figures héroïques, conférant à leurs récits une tendresse et une humanité particulières. Mais associer cette propension anthropomorphique à l'univers cosmique de la science-fiction relevait d'un défi éminemment osé, d'un enjeu qui aurait pu sombrer dans le ridicule absurde. Or, le résultat est d'une réussite visiblement éclatante.


Une comédie familiale traditionnelle

Ce film représente l'archétype même de la comédie familiale telle que la maison Disney savait si bien la distiller en ces décennies révolues. Avec des budgets raisonnables, l'accent était primordialement apposé sur un divertissement bon enfant, un humour léger et la propagation de valeurs positives et universelles, loin des grandiloquences contemporaines. L'idée d'un chat extraterrestre nanti de pouvoirs télépathiques et télékinésiques est d'une amusement et d'une inventivité rares. Les séquences où Jake, le minou stellaire, déploie ses capacités extraordinaires pour venir en aide aux humains ou pour orchestrer de subtils subterfuges (à l'instar de cette partie de billard où la tricherie est élevée au rang d'art par la télékinésie féline) peuvent être cités comme les moments les plus jubilatoires et entraînants de l'œuvre.

 

Trilaw
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le 8 juin 2025

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