le 20 déc. 2017
« Et v’la le feu qui cause ! »
Il était une fois un sorcier qui se refusait à grandir et qui, par générosité, s’était privé de son cœur. Avouons que Le château ambulant n’est pas d’un abord aisé. Ce long métrage tient une place à...
SensCritique a changé. On vous dit tout ici.
Quelque part dans la brume au premier plan, un château fumant de toutes parts marche. C'est une grosse machine raccomodée, un agencement d'habitations dans du métal rouillé. C'est un jour de fête que celui sur lequel le film s'ouvre. Tout le monde défile dans les rues. Dans ce japon qui entre en guerre, dans des terres jonchées de sorcellerie, une jeune fille, une chapelière, se voit sauvée par un beau blond, un magicien. La voilà ensorcelée, puis sous l'emprise d'un sortilège qui la mènera bien plus loin que sa petite boutique poussiéreuse, celle que son père a initiée. Le chateau ambulant raconte les aventures de cette jeune fille qui s'exile dans le brouillard. Miyazaki crée là une atmosphère pleine de magie, Le château ambulant est une réflexion sur la beauté, le temps qui passe, la jeunesse et la vieillesse, l'espièglerie et la sagesse, l'amour et l'amitié. Le château ambulant, c'est aussi l'histoire d'un magicien qui pactise avec un démon, ce magicien qui a peur et qui offre son cœur pour survivre. Le château ambulant est un de ces films dont les images s'impriment dans la mémoire, que l'on a envie de revoir rien que pour le plaisir des yeux, et qui nous fait dériver dans le merveilleux.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films d'Hayao Miyazaki
Créée
le 7 juil. 2016
Critique lue 313 fois
le 20 déc. 2017
Il était une fois un sorcier qui se refusait à grandir et qui, par générosité, s’était privé de son cœur. Avouons que Le château ambulant n’est pas d’un abord aisé. Ce long métrage tient une place à...
le 21 déc. 2010
Je trouve que pour ce film, Miyazaki est allé exactement là où on ne l'attendait pas. Le film est complexe, torturé, parfois incompréhensible, surtout pour des occidentaux. Mais ma première remarque...
le 2 nov. 2015
Il faut du temps pour mesurer l'ampleur d'un film comme Le Château ambulant, y compris pour qui est habitué à se perdre dans la filmographie de Miyazaki. Visiblement peu contenté par ses propres...
le 28 sept. 2014
Dead man, c'est un voyage avec un homme mort. Dead man est simple mais déjanté. L'acte est prévisible, et donc plein de rebondissements. Des péripéties retardent le dénouement. Dead man, ce n’est pas...
le 2 mai 2015
A cette époque régnait encore le roi Charles V + III = VIII + VIII = XVI du royaume de Takicardie. Ce n'était pas un bon roi. Tout le monde le détestait, ses amis aussi. Nous n'étions pas amis, dit...
le 22 oct. 2015
Véhémence Les solitaires ne peuvent pas vivre en ville. Leur place est avec leurs semblables, les animaux dans la forêt. Ils sont imprévisibles, libres, nuisibles. Il ne s'agit pas de fonder une...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique