Terence Fisher adorait réalisé la terreur.
Dans sa filmographie, nous avons des "Dracula" mais aussi des "Frankenstein" et autres films d'horreur de l'époque.
Et l'époque c'était aussi la Hammer avec son vrai âge d'or entre 55 et 70.
Le voilà donc qui nous réalise un autre film de terreur et non d'horreur, avec ce chien des Baskerville qui nous rappelle chez nous la bête du Gevaudan.
Son Chien des Baskerville mélange donc terreur et suspense avec en guise de héro le célèbre Sherlock Holmes.
Réalisation parfaitement réussie, nous sommes emmené avec ce film dans une ambiance très inquiétante.
Les acteurs sont aussi des classiques de la Hammer et des films de monstres.
Peter Cushing et Christopher Lee en matière d'acteur qui ont su faire peur, c'est une originalité de les trouver face à face.
Sherlock pour sauver Sir Hugo.
J'avoue que quand j'ai découvert la fameuse dernière Séance d'Eddy Mitchell j'adorai découvrir les films de la Hammer.
Des classiques du fantastiques ou de l'horreur avec une image et une lumière à la fois très années 50 mais aussi très films de ce genre.
Et le technicolor de l'époque, la marque de fabrique d'un cinéma qui n'existe plus
Le chien des Baskerville est à la fois un très bon suspense et un film parfaitement angoissant.
Aussi angoissant que les paysages Landais une fois la nuit tombé avec en plus du brouillard.
Le show Holmes Watson comme d'habitude domine les débats, et la version Holmes par Peter Cushing est tout à fait réussit.
Pendant 85 minutes nous voilà plongé dans cette ambiance bien flippante, avec cette visite dans un château qui n'est pas hanté, mais où pourtant le mal règne.
Et oui le cinéma des productions Hammer c'était tout cela à la fois, et revoir de temps en temps des fleurons de cette qualité, ça nous permet de nous replonger dans des histoires totalement faites pour le cinéma.