Difficile de parler d'un "beau film" quand on sait l'horreur qu'il décrit.
Difficile de croire que dans une société récente des situations comme celle-ci ne sont, non seulement impunies, mais tolérées et même félicitées par les sphères savante et artistique.
On est témoin d'une longue descente aux enfers d'une jeune fille de 13 ans et qui illustre la fameuse question du consentement à cet âge où l'influence des adultes est encore prégnante. Je suis assez dépassée de voir que, sous couvert d'une âme d'artiste, Gabriel Matzneff ai pu développer en toute impunité sa théorie des "pédérastes" du "troisième sexe" qui désigne en réalité des enfants de "moins de 13 ans".
Toute aussi dépassée de savoir qu'il mourra en liberté et non en prison; si lui a pu vivre sa vivre libre de regrets et de poursuite, c'est des dizaines de vie (sans aucun doute) qui ne seront jamais libres de sa trace.
A mon sens ce film est d'utilité public, que ce soit pour dénoncer la pédophilie ou pour d'écrire la construction d'une relation d'emprise.