Dans Hell and High Water – 1954 de Samuel Fuller, même en VO on comprend tout.
Une scientifique polyglotte, qui parle anglais avec un accent français parce qu'elle vient de Paris, est introduite dans un sous-marin bourré d'hommes aux taquets, que croyez vous qu'il arriva ? C'est le cap'tain qui s'la garda. Yessir !
Entre temps le capitaine du sous-marin coupe le doigt de beau-papa car la scientifique polyglotte a embarqué avec elle son scientifique de père dans ledit sous-marin avec pour mission scientifique d'aller voir ce que trafiquent les Chinois sur une île en carton.
Là, l'expédition scientifico-sous-marine trouve des Chinois qui veulent larguer une bombe atomique d'un avion aux couleurs étasuniennes depuis une autre île en carton – c'est pas clair ? Ah, bon... Peut être parce que la scientifique polyglotte a mal compris ce que disait le cuisto chinois du sous-marin chargé de soutirer l'info à un prisonnier chinois avant de se faire démonter à la clef à molette – le cuisto, pas la scientifique.
Quoi qu'il en soit, clair ou pas, le capitaine décide de faire péter l'avion qui décolle de l'île et qui retourne y exploser – l'arroseur arrosé, référence cinéphile aux frères Lumière.
Enfin, au générique de fin, on nous ressert pour la n-ieme fois l'hymne martial à la gloire du monde libre, dans l'esprit du leitmotiv wagnérien. Les tourtereaux de l'expédition, à savoir la polyglotte et le capitaine, ont aussi droit à leur leitmotiv quand ils trouvent un moment d'intimité entre deux apnées.
Moralité : « Tu perds un père, tu trouves un mari. » (Oui, parce que le père scientifique est allé faire un tour sur l'île en carton juste avant qu'elle explose, le con.)