On ne change pas une équipe qui gagne ni une recette qui fonctionne. Le dentiste maboul revient dans un second opus aussi mauvais que le premier : est explicitée la schizophrénie de Feinstone qui doit lutter contre des voix et des visions – notamment celle d’un double transformé en monstre de Frankenstein qui tire la langue de sa patiente pour l’arracher, seul moment horrifique un tant soit peu intrigant – mais son traitement demeure des plus vulgaires. Les raccourcis scénaristiques sont aussi piteux que les scènes de tension, prévisibles et réalisées avec des gros sabots ; les personnages demeurent artificiels et creux, dépourvus d’enjeux véritables. Ni drôle ni terrifiant, ce Dentist II prolonge les mésaventures de son docteur, persuadé de tenir là un bourreau digne des grands slashers américains. Erreur.