Lors d'un voyage pour la Pologne, j'ai dû prendre un train et y passer la nuit. Ce fut une drôle d'expérience, je me croyais un peu dans un film des années 70. Ben oui, les trains intérieurs de la Pologne ne sont pas très modernes. En plus, nous étions dans le wagon de queue et il n'y avait pas beaucoup d'autres gens à aller jusqu'à cette destination là (Krakovie). À un moment, j'ai eu une envie folle : me masturber dans le train. Après tout, c'était un lieu nouveau, différent de ma chambre. Je me suis donc précipité dans les toilettes un peu avant que le groupe ne décide de dormir (j'allais quand même pas faire ça sous la couette pendant que tout le monde dort, pour qui me prenez-vous?) et je me suis lancé dans ce fou projet. Cela n'a pas été simple. Je n'avais pas vraiment d'excitation, juste l'envie de le faire dans un lieu insolite. Et puis ça secoue, ça bouge... les toilettes n'étant pas très propres non plus, il ne fallait pas que je tombe et j'évitais aussi de me retenir à des poignées dont la propreté me semblait plus que discutable. Quand j'ai eu terminé, je me suis couché, fier de moi. C'était mon expérience insolite. Je ne pense pas que je pourrai m'en vanter un jour devant mes petits enfants, donc je partage ce souvenir avec SC.


"L'Ultimo treno della notte" comporte un scénario similaire à celui de "The Last House on the Left" sauf que ça se déroule dans un train. J'ai trouvé que le début était un peu lent et que la fin était trop expéditive là où les auteurs auraient pu jouer un peu plus de la situation. Au milieu, c'est assez bien construit, plus basé sur une ambiance et des situation glauques. N'empêche que malgré le fait que ces deux belles demoiselles en bavent, on ne perd pas espoir, les auteurs évitant le misérabilisme. Les personnages sont assez bien construits. Les quelques métaphores ne sont pas très fines mais suffisent à amener une dimension plus épique au drame.


La mise en scène fonctionne assez bien : le début est parfois un peu maladroit lorsqu'il s'agit de présenter les personnages, ainsi que pour décortiquer des scènes d'action, mais ça passe. On est bien dans les années 70 avec une caméra légère bien exploitée. Le film comporte quelques très chouettes mouvements et angles de vue une fois dans le train du drame. L'ambiance est vraiment bien construite et la musique de Morricone apporte énormément (un concert d'harmonicas). les acteurs sont également très bons. Et puis les deux héroïnes sont vraiment très très sexy.


Bref, un thriller fort sympathique, même si je pense que certaines parties auraient pu être raccourices et d'autres étirées.

Fatpooper
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le 28 mars 2015

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