"You think my clothes are hideous. I get it."
Rien d'exceptionnel. Un film de filles, qu'on regarde en bouffant de l'emmental au fond de son lit.
A noter tout de même qu'il est meilleur que le livre. Pourquoi ? Parce qu'il ne dure qu'une heure trente.
Là où le livre traîne en longueur, le film expédie les scènes sans cesse renouvelées du bouquin ce qui donne un meilleur rythme à l'ensemble.
Maintenant c'est très caricatural, Meryl Streep en garce corporatiste est fabuleuse, Anne Hataway est, comme d'habitude, potable. La deuxième assistante, Emily, remplit bien son rôle de biatch superficielle. Mention spéciale au personnage du type gay (Nigel, je crois), cynique et pourtant plus ou moins allié d'Andrea, l'héroïne.
"Yes, because this is everything this world stands for : inner beauty..." (citation inexacte, mais vous comprenez l'idée)
Dans la galerie des caricatures, la plus énorme, c'est la métamorphose d'Andrea, qui s'habille au départ encore plus mal que moi au collège, et qui du jour au lendemain (littéralement), sous l'influence de Nigel et du magazine de mode Runway où elle bosse, se transforme en créature sublime et glamour, super skillée en maquillage et en composition de tenues.
Non, crois-moi, poupée, j'ai essayé, et ça ne marche pas comme ça.
Je ne m'étendrai pas plus, c'est une daube divertissante, c'est déjà ça.
Et les fringues, mon Dieu, les FRINGUES !
Mes seigneurs, pardonnez-moi, je me suis sacrifiée sur l'autel de Sephora...