Le Docteur Mabuse par Alligator
Sur le plan esthétique, de la mise en scène, Fritz Lang maîtrise à n'en pas douter. Ses cadrages proposant une mise en valeur des décors grandioses, judicieusement expressifs ainsi que la mise en place des comédiens, toujours une nette impression d'assurance et de sureté.
Après le personnage de Mabuse, ainsi que son pendant, honnête... honnête?, le procureur Wenk, ne m'inspirent pas grand chose.
Si ce n'est qu'à l'évidence ce noir personnage fait penser au Fantômas de Souvestre et Halain, son côté maléfique, cette puissance inexorable, sa cruauté malade, et puis comment ne pas penser au Scarface d'Hawks, notamment dans la fusillade barricadée finale.
Ensuite la portée politique (nazisme, capitalisme) ou mystique, philosophique (le sur-homme nietzschéen) m'apparaissent certes, mais sans pour autant me faire remuer la queue.
Le film ne me parle autant que je l'espérais.