Tout d’abord une précision s’impose, il s’agit d’un film de Philippe Clair. Or d’après ce que j’ai compris Philippe Clair à fait des films très particuliers. Si c’est pour l’heure le seule film qu’il à réalisé que j’ai vu, je pense pouvoir confirmer cette réputation. Ce n’est pas foutraque comme « Les cent et une nuits de Simon Cinéma » vue récemment, ni de la 3e dimension comme Bertrand Blier, c’est encore autre chose. Même si le scénario à un côté 3e dimension. Je dirais que c’est complètement barré et pour être plus précis, irrationnel-gaguesque.


Enfin vous jugerez peut-être mieux vous même avec le résumé. Les années 40, la France et l’Allemagne hitlérienne sont en guerre. Et pour décider du sort de la guerre la France et l’Allemagne vont disputer un match de foot. Alors que l’équipe de l’armée française s’entraîne sous les ordres du colonel (Pierre Doris) l’aviation allemande les attaque, prend des photos de l’équipe et crève le ballon. Rendu fou par l’inaction des trois hommes de la DCA, le colonel décide de les parachuter en Allemagne pour qu’ils s’emparent d’Hitler qui entraîne l’équipe nazie et l’envoyer aux Etats-Unis. Les trois idiots, à savoir Luis Rego, Maurice Risch et Patrick Topaloff sont balancés en Germanie. Capturés par Hitler (Henri Tisot) il les les oblige à jouer dans son équipe. Le jour du match n’ayant pas réussi à enlever Hitler malgré tous leurs efforts, les trois incapables se retrouvent dans l’équipe hitlérienne tentant tout pour faire gagner la France. Ils y parviendront à la dernière seconde, l’arbitre suisse joué par Michel Galabru servant de ballon dans la dernière action.


Raconter les gags de ce films est assez dur, si ce n’est celui-ci. Parce que le bruit des canons dérange la Führine Eva (Alice Sapricht), Hitler ordonne à son armée de faire la guerre en silence.


Ne chercher pas la moindre véracité dans ce récit. Ce film est seulement le prétexte pour les comédiens et le réalisateur de faire leurs gags. Ces derniers sont assez absurdes, et s’ils font rire sur le moment parce qu’on se demande comment ils ont put trouver cette connerie on oublie assez vite. Par exemple le gaz qui donne envie de pisser et les trois bidasses qui clouent les bottes d’Adolf pour éviter qu’il ne se précipitent lui aussi sur le pot et qu’ainsi ils puissent l’enlever tout simplement et l’enlever de ses bottes.


Pour parler brièvement de la distribution ce ne sont pas des gloires du cinéma français en dehors de Michel Galabru, au rôle réduit. Luis Rego à participé au débuts des Charlots, joué dans "La vengeance du serpent à plumes" et quelques autres films. Patrick Topaloff à animé des émissions et fait quelques chansons comiques comme "Ali be Good", "J'ai bien mangé, j'ai bien bu" ou "Où est ma chemise grise". Maurice Risch à participé aux deux derniers épisodes des Gendarmes, joué quelques films avec de Funès, comme "Le grand restaurant" et joué un petit rôle dans "Le dernier métro". Alice Sapricht est tout aussi connue pour sa vie nocturne que pour son personnage de duègne dans "La folie des grandeurs". Enfin Henri Tisot à été un homme de télé et de radio, en plus d'être connu pour oser imiter le général de Gaulle.


Ce n’est pas un film que je conseille. A moins que vous n’aimiez voir les trucs bizarres comme moi. Dans ce cas il sera à voir une fois comme « La grosse pagaille ».

Créée

le 7 déc. 2016

Critique lue 499 fois

Joachès

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