Enfin venu le dernier actes, le chapitre finale du la Trilogie Le Hobbit du réalisateur Peter Jackson ( Trilogie du Seigneur des Anneaux ) et nous pouvons dire que la boucle est bouclé hélas ! Il est temps de dire adieu a nos amis nains, elfes, trolls et magiciens et surtout à la magie de la terre du milieu et à l'univers incroyables de J.R.R. Tolkien.
Le Hobbit : La Bataille des Cinq Armées , quelle promesse… On espère revivre les grandes heures du Seigneur du Anneaux, on rêve d’un final aussi épique que Le Retour du Roi, on s’attend à un grand moment de cinéma digne de la bataille des Champs du Pelennor. Il ne faut pas : Le Hobbit n’est pas Le Seigneur des Anneaux. Hier, l’idée même de comparer les deux trilogies aurait été absurde. Aujourd’hui, la situation est différente.
En effet comme vous le savez pour tous film fantastique héroïques ( Harry Potter, Narnia etc... ) il est souvent difficile de retranscrire mots pour mots le livre et ses idées . Ce que fait Peter ( Jackson ) qui ne fait qu’une dizaine de pages pour en tirer un blockbuster de deux heures. Un conflit régional est transformé en bataille majeure. Forcément, les souvenirs du Seigneur des Anneaux remontent à la surface. Toute fois cette conclusion lui permet de fournit l'occasion de montrer son talent de réalisateur dans une succession de séquences guerrières avec bastons générales et combats personnels. Certains personnages sont sacrifiés (Bard), d'autres prennent du poids (Thranduil) ou ( Thorin Ecu-de-Chêne ) si l'histoire reprends là ou c'est arrêté le deuxième opus ( Le Hobbit: La Désolation de Smaug ) petit regret de ne pas avoir revu notre fameux Gollum . mpossible de s’ennuyer devant Le Hobbit : La Bataille des Cinq Armées. L’action et le tragique sont omniprésents. Il s’agit simplement d’un problème de dosage. Plus que jamais, il faudra se tourner vers la version longue pour obtenir des réponses, pour apprécier la bataille dans son intégralité (les scènes coupées sont nombreuses), et pour avoir une conclusion qui ne laisse personne au bord du chemin. Tout cela ne serait pas si grave, s’il n’y avait ce fléau qu’est le tout numérique.
La ‘nouvelle’ maladie de Peter Jackson prend un tournure inquiétante. Tout est faux. Pire, cela est visible. En guise d’illustration, un seul exemple : le fameux plan de la bande annonce avec des elfes au visage numérique se retrouve tel quel dans le film. . Nos héros affrontent des pixels pendant deux heures. Cela n’aide pas à s’investir émotionnellement dans le film (l’absence d’une partition qui remue un minimum l’âme n’arrange rien). Béni soit le temps du Seigneur des Anneaux et de ses vrais figurants !
Heureusement, on peut toujours compter sur Martin Freeman, Richard Armitage, Luke Evans et Ian McKellen. Le Hobbit : La Bataille des Cinq Armées est le film de Thorin Écu-de-Chêne. Armitage est tout simplement excellent. Comme d’habitude, Bilbo est peu présent, mais les scènes et les silences qu’il partage avec Gandalf suffisent pour avoir un pincement au cœur. Reste Bard l’Archer, qui s’impose enfin. On aurait aimé moins de passages comiques (l’adjoint au maire d’Esgaroth) et d’ajouts discutables (Tauriel, Legolas) et plus de nains (la Compagnie), de magiciens (le Conseil Blanc) et de Beorn !
La musique est magistrale joué par Howard Shore ( Trilogie Seigneur des Anneaux ) , malheureusement la 3D n'est toujours pas au rendez vous quel dommage !