Un quatrième épisode sans aucune surprise ou prise de risque

S'il y a des "films d'auteurs", il y a aussi la contraposée à savoir les "films sur commande", produits à la chaine.

Par "film sur commande", j'entends un film ciblé pour un public précis avec un cahier des charges (ex : fusillades, course poursuite, et à la fin... c'est gentil qui gagne) prédéfini et aucune autre ambition.

A titre d'exemple, la saga Fast and Furious est typiquement (au moins depuis le 4) une saga cahier des charges/film sur commande : on sait par avance à quoi s'attendre tout est prévisible du début à la fin (on pourrait écrire la même chose concernant les "Taxi" de Luc Besson).

Malheureusement ce "Un justicier dans la ville 4" (ou "le justicier braque les dealers") a tout du film sur commande et absolument rien du film d'auteur.

Puisque la saga s'était doté d'un nouveau réalisateur (Mr. J. Lee Thompson) on aurait pu croire que celui-ci allait apporté sa pâte, sa personnalité à la saga

Que nenni ! On coche les cases du cahier des charges et....

C'est tout.

Il y a tout juste quelques vagues références aux épisodes précédents mais ça reste anecdotique.

La seule variante à la formule que l'on connait déjà (c'est le quatrième volet et la saga copie déjà l'Inspecteur Harry) est dévoilée (pour ne pas dire spoilée) par le titre : "le justicier braque les dealers". On passe donc de délinquants/criminels qui étaient des voleurs et/ou des violeurs à des trafiquants de drogue.

Pour le reste : aucun changement ; c'est la même formule qui ronronne.

En synthèse : sitôt vu, sitôt oublié