Désir de mort
Après le viol de sa fille, devenue catatonique, et le meurtre de sa femme, un architecte, qui jusque là était plutôt bienveillant, devient violent et décide de nettoyer New York de sa pourriture...
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le 19 avr. 2014
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Après la première tentative (à mon avis ratée) de répondre, rivaliser avec la franchise de l'Inspecteur Harry avec "le Cercle Noir" (1793) ; le même réalisateur (Michael Winner) retente sa chance.
Il utilise à nouveau le même acteur pour tenter de réaliser un "Inspecteur Harry Killer" comme on dit. Un film qui reprendrait les ingrédients de la saga initiale (1971) mais en mieux.
Le résultat, trois ans après le premier Inspecteur Harry, me laisse assez dubitatif.
Il y a du mieux, à savoir notamment que cette fois l'aspect : on pousse le curseur de l'auto-défense au maximum est plus assumé. Il y a également une petite inspiration tirée d'Orange Mécanique (les 20 premières minutes du film) qui n'est pas dénuée d'intérêt.
Dans cette logique (le statut de victime potentielle justifie toutes les ripostes) : braquer quelqu'un avec un couteau entraine une peine de mort immédiate par arme à feu.
Reste que le film ne semble pas assumer son plagiat, sa copie déguisée de l'inspecteur Harry. On nous décrit un héro humaniste (plus précisément c'est un objecteur de conscience) ; au début du film, il rejette même les armes à feux.
Le film décrit un héro qui lors de la première demi-heure remettrait même en cause le second amendement, le fait de pouvoir posséder une arme.
Le même personnage ne fera ensuite preuve d'absolument aucun humanisme quand il s'agira de savoir s'il faut épargner ou achever un délinquant déjà blessé.
C'est tout et son contraire dans le même film et concernant le même personnage.
Le film m'a paru très (et surtout maladroitement) politisé ; plus précisément ce qui m'a gêné c'est cette hypocrisie très anglo-saxonne : on décrit un héro moralement presque parfait (un objecteur de conscience rien que ça...) mais qui fait du Harry Callahan... en pire.
Pour justifier ce (très) grand écart, cette évolution radicale ; il n'y a peu à sa mettre sous la dent. Sauf à penser que le réalisateur ait voulu se couvrir pour éviter toutes les critiques qui avaient descendu un "Inspecteur Harry" accusé de trop pencher à droite (mais il y avait cohérence entre les dires et les actes).
"Un justifier dans la ville" c'est un peu : écoutez ce que je dis, mais ne regardez pas ce que je fais.
Ce qui sauve un peu le film c'est son final, puisqu'il ouvre intelligemment la porte à une suite (il y en aura quatre). Le réalisateur maintient ainsi une certaine tension, un certain suspens au-delà du générique de fin.
Pour le reste (réalisation, OST, casting, rythme, jeu d'acteur) il y a peu à dire. Ca fonctionne ; ce n'est jamais ni honteux, ni transcendant.
En synthèse : Un film qui débute une saga aux allures de série B
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il y a 1 jour
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