Rick Benton se transforme en justicier de la route le jour où un chauffard blesse mortellement son jeune frère. La police ne parvenant pas à mettre fin à ses agissements et découvrant qu’il s’agit non pas d’un simple routier mais d’un détraqué tuant des automobilistes au hasard au volant de son bolide, Rick est bien décidé à venger la mort de son frère. Pour cela, il améliore son véhicule et se transforme en redresseur de torts. Désormais, il agira sous le nom de « Gladiateur », au grand dam de la police.
Le Justicier de la route (1986), aussi appelé dans l’hexagone "The Gladiator", était destiné à une exploitation en salles, finalement ce dernier sera racheté par une chaîne télévisée (ce qui n’est pas plus mal au final). Abel Ferrara (L'ange de la vengeance - 1981) nous avait habitué à mieux, à tel point que l’on peine à reconnaître le réalisateur derrière ce téléfilm bas de gamme. Une mise en scène impersonnelle et flirtant parfois avec le grand n’importe quoi (lorsque le héros se rappelle la scène de l’accident, avec la séquence où la voiture est filmée sur fond noir, avec un nuage de fumée et des techniciens qui secouent la voiture de gauche à droite), des dialogues insipides, des acteurs peu investis et une trame tellement prévisible.
Pourtant, on était en droit de s’attendre à tout sauf à ça. Ne serait-ce que pour la présence de Ferrara à la réalisation et surtout, une distribution pour le moins sympathique avec Ken Wahl (La Prise de Beverly Hills - 1991) & Nancy Allen (juste avant d’incarner l’officier Lewis dans la trilogie RoboCop). Sauf qu’au final, ce vigilante movie fait réellement peine à voir. C’est mauvais tout du long, aucune originalité et c’est filmé avec les pieds.
Exactement dans le même registre, autant voir (ou revoir) Death Proof (2007) de Quentin Tarantino.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄