Réaliser un film de monstre n'est pas une mince affaire, il faut jouer sur l'attente du public, savoir distiller les informations ou les sentiments au moment opportun puis faire surgir la bête.
Le pacte des loups commence assez bien sur le principe, la pauvre bergère se fait chasser par la bête et fini éclatée sur un rocher...miam !
Voila le film est presque fini ! Parce qu'ensuite il ne reste plus rien de bon, la réalisation est grotesque, les dialogues ridicules alors que les moyens sont là.
Enfin arrive le moment de la bête, moment crucial qui se doit d'être le choc du film (même si de nombreux autres thèmes parcours le film). Le choc a bien eu lieu, le film est définitivement mort. Gans tente alors une réanimation par l'intermédiaire d'un mixage sonore affreux dans les basses, mais rien n'y fait.