Un John qui Payne à retrouver le sien

Ayant vu et aimé il y a longtemps du même Robert Florey un film intitulé Le Blanc et Le Noir sur un sujet qui n’a rien à voir avec ce film en noir et blanc vraiment « noir » de chez « noir », je suis allé lire un peu sur la carrière de Robert et j’ai appris que ce film de Florey, en raison d’une floraison de lois ségrégationnistes, n’aurait pas été montrable à cette époque aux États-Unis.

Bon, celui-ci, je le répète, est un film noir, noir comme du café noir sans sucre mais avec une pincée d’humour noir, épuré, pas trop bavard, des méchants qui ont des gueules de méchants, des fringues de méchants, des looks de méchants, des silhouettes et des démarches de méchants.

Si ma mémoire est bonne, ce n’est pas le seul film sur l’amnésie et moi qui ne suis pas complètement amnésique, je peux dire que ma mémoire de spectateur ne le fait pas souffrir de la comparaison, ni avec eux ni avec bien des films dits « policiers ».

Au sujet de l’acteur principal, difficile de lui décrocher un sourire, on peut seulement faire remarquer une chose qui n’a aucun intérêt sauf celui de me mettre en joie : de John Wayne à John Payne, il y a à peine une lettre de différence, Marie-France.

Pour finir, une question que m’inspire le titre français : que le passé « se venge ou pas », n’est-ce pas le temps qui juge, condamne, ou bien réhabilite ?