Le film commence par un faux raccord lumière, costume et même saison! d'un plan à l'autre les arbres feuillus se retrouvent décharnés en hiver puis à nouveau feuillus au soleil; je ne compterai pas la bonne dizaine d'autres.

Gregory Peck, acteur très limité, apte uniquement à exprimer le cow-boy silencieux à machoires serrées ou le militaire au regard sévère est, ici, totalement hors sujet en shérif de 50 ans amoureux d'une délicieuse Tuesday Weld de 25 ans; et il est dans 90% des scènes.

Scénario sans imagination, montage totalement raté, filmage et cadrages scolaire.

Je remarque quelques belles images, les paysages aux maisons fanées, l'ambiance de misère et consanguinité au Tennessee par des plans "documentaire du réel" sont le plus intéressant du film. Mais l'ensemble est bien raté; il est même des scènes ou Gregory Peck est carrément ridicule; notamment celle dans l'escalier derrière le barreau cassé ou il apparait comme un cocker triste pour exprimer sa passion folle et déclarer son amour; absolument ridicule.

Notez que Frankenheimer était un proche des Kennedy, très très proche, plus encore, "tu viens à la maison même sans prévenir"! ceci explique peut-être la critique unanimement enthousiaste devant ce ratage en grandes pompes.

basile-de-yersin
3

Créée

le 17 févr. 2024

Critique lue 9 fois

Critique lue 9 fois

D'autres avis sur Le Pays de la violence

Le Pays de la violence
Teklow13
8

Critique de Le Pays de la violence par Teklow13

Rythmé par la musique de Johnny Cash, I Walk the Line (le pays de la violence) est un superbe film désenchanté et automnal, dans lequel le shérif (magnifique Gregory Peck) d’une une petite ville du...

le 14 sept. 2013

9 j'aime

Le Pays de la violence
Boubakar
7

La transgression de la ligne ?

Dans une petite ville du Tennessee (moins de 1000 habitants), Gregory Peck est un shérif qui s'ennuie, qui emprunte sans arrêt les mêmes routes, croise les mêmes personnes, sa relation avec sa femme...

le 15 déc. 2020

6 j'aime

Le Pays de la violence
Cinephile-doux
7

Deux morts dont un chien

Le titre français est très exagéré pour ne pas dire stupide. Deux morts, dont un chien, ce n'est pas énorme. C'est plutôt du pays de l'ennui dont il est question tant ce shérif vieillissant qui...

le 7 août 2019

6 j'aime

Du même critique

Hannah
basile-de-yersin
7

Et puis, plus rien.

Hannah est un film qui traite de la fonte de cette illusion qu'est la vie; du temps ou il faut vivre l'inéluctable perte de tout; cette perte apparait de façon singulière pour chaqu'un; rapidement ou...

le 27 avr. 2023

2 j'aime

La Petite
basile-de-yersin
8

La soeur de Lucien .

Avec ce film Louis Malle réalise le pendant féminin de " Lacombe Lucien ".Le sujet de fond me semble l'innocence bafouée , la solitude de l'enfant évoluant dans les références de son environnement...

le 8 déc. 2022

2 j'aime

Falcon Lake
basile-de-yersin
9

L'amour défunt.

"L'amour défunt me fut de celle-ci, l'été, un lac, sa peau, puis l'enfer, puis plus rien."C'est le temps disparu, la solitude pleine, assourdissante et lourde.Les amours de vacance d'enfance meurent...

le 30 sept. 2023

2 j'aime