A chlore perdu
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Nous rencontrons des problèmes techniques sur la partie musique du site. Nous faisons de notre possible pour corriger le souci au plus vite.
The swimmer c'est la chute d'un idéal, rêve, d'un individu, plus ou moins dans cet ordre. La réalisation y est simple, presque brut, mise à part certains passages en fondu enchainé qui sont clairement là pour parler de fantasme. Soyons d'accord dès à présent, si vous n'avez pas vu le film je risque de vous en gâcher une bonne partie de l'intérêt dans les paragraphes suivant.
Ned Merril nous est tout d'abord présenté comme un WASP apprécié de ses amis, bon vivant mais athlétique pour son âge, dont on accepte bon grès mal grès les originalités, comme celle de vouloir rentrer chez lui en passant de piscine en piscine.
Une fois le décors posé, celui-ci commence très rapidement à se craqueler, on sent une certaine hypocrisie ambiante, chacun parait toujours un peu trop heureux de revoir l'autre, sans non plus sembler triste de le voir partir si vite. Au fur et à mesure ce sentiments ce mu en malaise, Neddy est vu par le spectateur comme le seul qui dis un tant soit peu ce qu'il pense, et apparait comme de plus en plus étranger au monde qu'il traverse. Ce sentiment fini par éclater lorsqu'il arrive à la pool party, complètement caricaturale de la société WASP de l'époque : piscine avec toit coulissant, saladier de caviar que l'on mange comme du guacamole, étalage de richesses outrancières et m'as tu vu.
C'est à partir de là que le film me plait le plus, jusqu'ici on nous montrait un personnage prenant conscience des défauts de son environnement, après que cet environnement l'ai clairement rejeté il fini par réaliser quels sont les siens. La scène avec son ancienne maitresse est absolument magnifique, tant il s'accroche à ce qu'il crois avoir fait au mieux alors qu'il accumule tous les torts, que ce soit l'hypocrisie, l’auto-centrisme, la facilité ou l’égoïsme.
Celle de la piscine publique est presque encore plus titanesque de par sa porté sociale, le mal que le riche égoïste fait à la collectivité, la découverte de ce que ses propres filles disent de lui et le mal qu'il a à accepter ce qu'on lui reproche. Et cette dernière nage, ou il traverse le petit peuple, heureux, alors que lui sombre dans l'horreur de la prise de conscience, semblant prêt à se noyer à chaque instant.
Et enfin, après avoir traversé une route en maillot de bain, le retour à la réalité, dans tout ce qu'elle à de brutale, lorsqu'il arrive chez lui.
Au milieu de tout cela, les seul personnage avec lesquels il aura eu de véritable discutions sont son ancienne babysitteuse, qui prend peur en constatant qu'il est à deux doigts de lui sauté dessus, et l'enfant qui à peur de l'eau, une des plus belles scènes du film, auquel il promet des choses que l'on comprend par la suite impossible à réaliser.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes En France, on sait traduire correctement les titres... mais on préfère parfois le faire un peu n'importe comment ! et Quand je déménagerai ça fera beaucoup de cartons (Section DVD/BR)
Créée
le 9 juil. 2019
Critique lue 123 fois
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