La copie ratée du premier

Mary Poppins a bercé toute une génération, alors quand Disney annonce son grand retour, c’est toute une génération qui retient son souffle, excitée à l’idée de retrouver l’univers de cette magicienne aux joues roses, aux yeux pétillants et à la voix mélodieuse.

Perplexe face aux premiers avis, j’ai retardé la séance le plus possible. Curieuse et à la fois inquiète, je me lance enfin et m’avachi face à l’écran.

On ouvre sur une petite chansonnette, je reconnais des notes du premier volet, je souris pleine de nostalgie et d’espoir pour la suite. Bon ce Jack n’a pas le charisme de Bert mais il a un air gentil et a une jolie voix.
Vient alors la maison des Banks, on reconnait la bâtisse mais le charme n’est plus là, les enfants sont trop nombreux, trop responsables et trop polis (à quoi sert Mary Poppins ?) on ne s’entend plus penser et j’avoue que je ne me souviens même pas de leur nom, c’est dire leur impact dans le film.
Emilie Blunt incarne bien le rôle, elle est cependant bien moins maternelle, assez distante et un son « youpla » toutes les 5 secondes ne nous ramène pas à Julie Andrews.
Rob Marshall veut nous prendre par la main à chaque minute en nous rappelant un détail du premier volet, en le dupliquant à sa sauce mais ça ne fait pas mouche, la magie a du mal à s’installer, les chansons sont longues et peu mémorables, ma déception est de plus en plus grande.
Meryl Streep est agaçante en Cousine, et Hélène la cuisinière a perdu de son chien d’antan.
Bilan des courses, un deuxième volet qui a du mal à prendre son envol, imitant mal le premier en essayant de rester fidèle et d’attendrir le spectateur. Mais ça ne prend pas, la trame est courue d’avance, les dialogues peu fameux…
J’arrête le massacre, je n’ai pas vraiment aimé, c’était long et ridicule, voilà ce que j’en retiens.