Critique #12: Le Roi Arthur : La Légende d'Excalibur

ATTENTION: SPOILERS

J’ai eu la flemme d’écrire une critique en bonne et due forme donc on va faire ça sous forme de liste, une fois n'est pas coutume !

POINTS POSITIFS :

Les bonnes nouvelles d’abord.

• Charlie Hunnam n'est pas mauvais du tout bien qu'un peu creux. Tout comme Jude Law.

• Je ne me suis pas ennuyée, bien que certains éléments m'aient fait éclater de rire de par leur absurdité.

• Je suis une adepte des scènes de combats en slow-mo (bien qu'elles ne soient parfois pas assez lisibles à mon goût par exemple lors de la scène où Arthur se sert pour la première fois des pouvoirs de l'épée pour combattre les hommes du roi) mais les images numériques sont parfois assez salasses (l’aigle dans la scène où Guenièvre sort un serpent de sa manche qui vient mordre Arthur au cou) et les combats ressemblaient à des cinématiques de jeu vidéo ce qui n'est pas trop dérangeant en soi car ça ne ressemblait pas à de la bouillie numérique.

• La musique, qui est énergique et qui se marie plutôt bien aux scènes la plupart du temps (la scène avec le serpent géant dans la salle du trône que j’ai trouvé améliorée grâce à la musique)

• Une photographie pas trop mal, de temps à autres on a une chouille de bouillie visuelle mais je n’en suis pas ressortie avec une migraine comme pour Suicide Squad donc je ne prends pas en compte.

• PAS DE ROMANCES A LA CON DIEU MERCI !! Je m’attendais tellement à une scène romantique à la Hollywood entre Guenièvre et Arthur (qui sont tout de même mariés dans la légende arthurienne) que j’ai été agréablement surprise quand le film a touché à sa fin et qu’aucun baiser n’avait été échangé.

POINTS NÉGATIFS :

Passons aux choses sérieuses.

• On ne retient pas les noms profondément débiles des personnages secondaires (pour moi Goosefat Bill était LittleFinger, parce qu’on va être honnête 5 minutes Aidan Gillen nous sert du LittleFinger version gentil, et Ed était le gamin prétentieux dans Les Trois Mousquetaires de Paul W.S Anderson).
Et aucun personnage n’est réellement attachant (j’en ai eu un soupçon pour Arthur mais simplement parce que j’apprécie son acteur, le personnage en lui-même était assez vide comme dit dans les points positifs).

• Le scénario est très basique (l’antagoniste qui jalouse la couronne de son frère et qui organise un coup d’état pour prendre sa place, le fils élevé dans les bordels en ignorant son origine royale qui se retrouve avec de grandes responsabilités malgré lui et qui va triompher à la fin grâce à la force donnée par des visions de son défunt paternel et des souvenirs, blablabla… on connait l’histoire par cœur).

• Le montage en accéléré montrant la préparation du plan d’attaque et son exécution en les entremêlant n’est vraiment pas une bonne idée car ça n’a aucun réel but (contrairement à ce que Ritchie avait précédemment fait lors des scènes de combats dans Sherlock qui se passait dans la même scène, au même moment et au même endroit donc pas de risque d’incompréhension) et surtout on passe très vite à autre chose sans aucune transition.

• Le look de Vortigern lorsqu’il atteint le paroxysme de son pouvoir (qui ressemble fortement au Death Dealer de Frank Frazetta) est un peu too much bien que le film soit une fantasy mais j’aurais personnellement préféré qu’il reste humain avec juste les yeux injectés de sang et des grosses veines qui ressortent de partout (comme lorsqu’il crée une boule de feu pour la première fois dans la tour à la table où a été forgée Excalibur).

• Un humour douteux, pas drôle et qui ne s’assume pas mais Dieu merci pas omniprésent dans le long-métrage.

• Le caméo de David Beckham… Est-ce que j’ai vraiment besoin de justifier ce point...

CONCLUSION :

Parce qu’il en faut bien une.

Le Roi Arthur : La Légende d'Excalibur est un film ni bon ni mauvais, bien que penchant plus du côté obscur des pétards mouillés, qui se laisse regarder un jour où l’on a pas particulièrement envie de faire d’effort intellectuel devant un film, on ne s’ennuie pas mais les défauts sont bel et bien là.