Grâce au succès inattendu de son premier film (moins d’un million de dollars de budget pour plus de 70 amassés à travers le monde !), Richard Stanley a pu voir ses ambitions à la hausse pour son projet suivant, le beaucoup plus personnel Dust Devil, réalisé dans la foulée et tourné en Namibie. Le réalisateur s’inspire de l’étrange histoire d’un serial killer jamais identifié par la police, ayant sévi en Afrique du Sud au début du siècle, dont les crimes ont alimenté les légendes locales et ont été attribués à une force surnaturelle. Le tueur prend ici les traits d’un bellâtre auto-stoppeur (Robert John Burke) qui fascine et séduit ses victimes avant de les massacrer en suivant un rituel quasi vaudou. Un policier autochtone est lancé sur ses traces, plus ou moins guidé par un sorcier du coin qui le prévient qu’il s’agit du fameux et redoutable « Dust Devil » de leur folklore. Une jolie rousse (Chelsea Field) ayant fui son mari violent finira par croiser la route du serial killer...lire la suite de la critique.