A l'image de son Bôkô Kirisaki Jakku (Assault, Jack the ripper), ce film reprend l'idée du couple criminel, avec l'un des protagoniste se nourrissant de l'autre, ici plus dans un rapport de maître à élève. Tout tourne autour du duo. Les victimes sont des jouets, des objets, thématique destructrice d'Hasebe. Ca finit toujours mal chez Hasebe. Tout tourne autour de ces deux hommes qui cherchent quelque part dans le viol et la négation des femmes à réfuter la grande part d'homosexualité latente qui les emprisonne dans la violence (cf la fin, la boucle est bouclée).

C'est toujours aussi bien filmé. La tension est plus que palpable, elle est de presque tous les plans. Souvent l'on pense à Hitchcock pour cet accompagnement continu, cette promenade morbide, ce film qui évolue doucement mais avec une certitude dans la mise en scène qui laisse pantois, plein d'interrogations. Notamment sur le fossé culturel entre occident et japon.
Alligator
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le 22 févr. 2013

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