Lebanon par Broyor

C’est pendant la guerre du Liban en 1982… l’on suit les affres et déboires d’un char israélien… Mais la particularité étonnante est que la caméra reste dans le char, c’est un véritable huis-clos particulièrement claustrophobique !

D’emblée, le réalisme prévaut et la tension et bien sûr le stress permanent dans ce cercueil de ferraille… Néanmoins, c’est là à peu près tout l’intérêt que l’on pourra trouver au film, lequel sous prétexte de montrer bien sûr quelques horreurs (dégâts collatéraux et misère de la guerre moderne etc) se répand dans le pacifisme maladroit et pleurnichard.

La guerre, c’est l’enfer mais là de toute façon, avec des tocards pareils dans ce tank, la guerre est putain de mal barrée ! on se croirait dans la 7ème Compagnie… et encore au moins, la 7ème était une simple comédie basse du front et de plafond, totalement assumée… Ici, c’est un film dramatique qui se veut réaliste et très sérieux… sauf que ce sont quatre baltringues en sueur !

Pire encore, si on trouvait autant de couilles molles chez Tsahal, Israel aurait déjà disparu de la carte ! on ne fait pas la putain de guerre avec des nullités pareilles, c’est pas possible. Le pilote panique comme une fillette à qui-mieux-mieux, le tireur est un bleu-bite qui refuse de tirer, le chargeur est un sale lâche et un tire-au-cul et le chef de char est un psychoteur de base et un trouduc au bord de la dépression.

Et dire que l’on peut apercevoir les troufions courir à l’extérieur, des gars qui risquent beaucoup plus leur vie à chaque instant sur le champ de bataille… et quand on voit ces quatre batringues pleurnicher et faire des cacas nerveux toutes les cinq minutes, on se demande où on est ? dans Loft Tank ou quoi ? pfff, quel film navrant !!…