Fantastic Four: Rise of the Silver Surfer s’assume comme un divertissement dépourvu d’enjeux sérieux, traitant par-dessus la jambe son apocalypse matérialisée par ce surf argenté que l’on poursuit sans vraiment y croire, que l’on rattrape vite, que l’on réexpédie enfin, développe les relations percutantes entre les membres de son quatuor de choc au moyen d’un sens de la répartie, de blagues pas finaudes et de bons sentiments masqués derrière une férocité de caractère. On s’amuse, et c’est là la qualité première de petit cinéma de Tim (bien nommé) Story, réalisateur du premier Barbershop (2002), qui compose une mise en scène fonctionnelle non dépourvue d’idées : par exemple, représenter les stichomythies au moyen du déplacement de chaises roulantes, avec un cadre tantôt mobile tantôt fixe qui, dès lors, attend le départ ou le retour d’une chaise, saisir les déplacement dudit surfeur dans des matières aussi inattendues que les parois d’un building, etc. On pense, bien évidemment, aux effets spéciaux de Terminator 2: Judgment Day (James Cameron, 1991), sans atteindre – bien évidemment ! – son audace, son intelligence, son saisissement.

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le 25 juil. 2025

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